Ces temps sont faits d’angoisses multiples et de variable intensité: angoisse de la mort, d’être contaminé/contaminant, de l’abandon (vieux) , de la solitude ( les tout seuls), du vide, du silence, etc…. mais aussi, de ne plus voir ses parents, amis, de ne plus pouvoir embrasser, de ne plus faire la fête avec les autres.
L’angoisse peut provoquer des somatisations : tachycardie, blocage de la respiration, conduites addictives….
ou flotter dans l’insomnie, les rituels obsessionnels, les états dépressifs et violents.
rêver est une autre issue à l’angoisse.
en effet le corps du rêveur dérive l’angoisse en la mettant en scène.
il l’élabore, la perlabore (dit la psychanalyse) . le rêveur porteur des angoisses accumulées le jour durant, “décharge” son fardeau en le métabolisant dans des images en mouvement : le corps tombe, , s’envole, se liquéfie, part en morceaux, s’approche, s’éloigne, s’aventure, agresse, jouit, etc…. et il s’éveille surpris, terrorisé, fasciné.
agité et reposé par le rêve , gardien du sommeil.
naturellement en analyse bioénergétique il y a là tout un champ possible(un chant ?) d”exploration en corps..
Veillons à nos rêves. il sont précieux.
Réveillons nos rêves.
Ils nous disent et l’angoisse, et le goût de vivre.
Ils nous disposent à accueillir et à rencontrer le vivant.
Jean Marc Guillerme